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 Daren Kaisha

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Daren Kaisha

Daren Kaisha


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MessageSujet: Daren Kaisha   Daren Kaisha EmptySam 24 Avr - 20:04


♣ VOTRE PERSONNAGE ♣

♣ Identification
Daren Kaisha Igx5a9
    • Nom :Kaisha
    • Prénom : Daren
    • Surnom : Forty two
    • Sexe :
    • Âge & Date de naissance : 29 ans, , 21 Juillet 2464
    • Origine(s) : Terre
    • Métier(s) : Détective, Agent de renseignements indépendant.
    • Race : Humain

♣ Aspect physique

L’homme se tenait assis devant elle, ses mains triturant nerveusement le rebord de son chapeau. Il osa un coup d’œil furtif vers son interlocutrice, à la recherche de quoi que ce soit qui puisse lui faire reprendre possession de ses moyens. En vain. Elle remuait son café avec une petite cuiller, en faisant des cercles dans la mousse, sans le regarder. Il y avait vraiment chez cette femme quelque chose de pas normal, de perturbant, mais impossible de savoir quoi. Pas qu’elle soit impressionnante, non. Elle n’était pas spécialement grande, ni belle, ni charismatique, ni bien habillée. Juste brune avec des cheveux courts, les yeux noirs… ah peut-être était-ce les lentilles qui le gênaient ? Non tout le monde en portait chez lui et ça ne le perturbait pas.
L’air sérieux la femme leva les yeux du café qui tournait toujours dans sa tasse bien qu’elle ait arrêté de le remuer depuis un bon moment, s’enfonça dans le fauteuil miteux et croisa les jambes. Non décidemment ce ne pouvait pas être ses habits, il n’y avait jamais rien eu de gênant à porter une chemise bleu clair à petits motifs, une veste en cuir noir type motard un jean slim gris et des bottes avec des lanières… et puis la dernière fois elle n’était pas habillée de la même façon mais l’impression était déjà là.
Peut-être les rumeurs étaient-elles vraies ? Si elle était vraiment télépathe ça pourrait expliquer cette sensation de malaise… Mais si cette rumeur était vraie, celle disant qu’elle tirait ses dons de la drogue l’était-elle aussi ?


♣ Psychologie

Tentant de se ressaisir l’homme entama la conversation :
- Je viens pour…
- Je sais. Vous vouliez me recontacter. Comment je le sais ? Là n’est pas la question, c’est mon métier de savoir. Je vous ai donné rendez-vous ici. Et je ne donne pas rendez-vous à des clients sans avoir fait un minimum de recherche sur eux auparavant. J’ai déjà du vous le dire. Parlons donc affaires. La réponse est non. Pas de crédit. Vous le savez. Vous avez accepté le prix fixé pour retrouver votre disque dur intact et vous l’avez récupéré il y a deux jours. Et je sais que vous avez les moyens. C’est juste que si vous me payez avec le prélèvement sur votre compte votre boite pourrait s’apercevoir que ce disque dur est parti en vadrouille pendant un moment. Mais je peux vous garantir que si vous ne payez pas ce ne sera plus du conditionnel. Et ne me traitez pas d’enflure.
- Espèce d’enfl…
- Vous comprenez que dans mon métier on ne peut pas passer sur ce genre de choses au risque de les voir se reproduire…
Elle prit son café dans la main gauche, le but d’une traite, jeta le gobelet dans la poubelle au coin de la table élimée, s’appuya sur le coude droit et le regarda droit dans les yeux.
- … Vous allez donc vous lever, sortir d’ici, retirer l’argent sur votre compte, et revenir me le donner.
L’homme se leva et sortit de la pièce l’air sonné.

Elle soupira, s’étira et fit les cents pas. Elle n’aimait pas faire ça. Lire dans les pensées pour trouver des infos, influencer subtilement les gens c’était sans souci. Imposer c’était autre chose. Déjà ça demandait plus de concentration et c’était épuisant. Et puis ça laissait plus de traces. Ce type allait avoir une bonne migraine chaque fois qu’il repenserait à ce moment. C’était risqué, n’importe qui d’autre ayant un minimum de don pourrait se rendre compte que cet homme avait été forcé, et remonter sa trace. Elle serait obligée de le suivre quelques jours pour être sure qu’il n’y ait pas trop de danger.
Elle se dit que c’était la dernière fois qu’elle prenait un contrat ‘légal’ de cette ampleur. C’était quand même plus facile à gérer quand les clients payaient en Halex, et à l’avance. L’argent c’était toujours compliqué. La prochaine fois qu’un contrat comme celui-là se présenterait elle le ferait avec une de ses couvertures.
Elle se rassit dans le fauteuil, sortit de la poche de sa veste un petit étui en cuir d’où elle tira une seringue et une fiole. Elle retourna la fiole, préleva le contenu à l’envers avec la seringue et reposa le flacon sur la table. Puis elle tapota le coté de la seringue pour faire remonter les bulles, fit couler deux gouttes par l’aiguille. De la main gauche elle saisit la valve du cathéter qui sortait de sa nuque, passait sur sa peau sur 4 centimètres puis replongeait, et de l’autre elle planta la seringue dans le caoutchouc. Elle inspira fortement, appuya sur le piston et retira l’aiguille.
Elle resta immobile pendant un bon moment les yeux grands ouverts sur ses pupilles dilatées, légèrement étalée dans le fauteuil, avant de se redresser et de ranger méticuleusement seringue et fiole dans leur étui en cuir.
Puis elle ferma les yeux et attendit le retour de l’homme en laissant son esprit vagabonder
.


♣ Histoire

- Cette gosse est une plaie !
- Elle n’a que dix ans…
- Dix ans et elle na toujours pas prononcé le moindre mot ! Elle revient tous les jours de l’école avec des bleus partout ! Et encore, quand elle revient ! Sa maîtresse dit qu’elle n’a jamais vu un cas comme ça ! Elle n’a tout simplement pas envie de parler ! A croire que ça lui plait de se faire taper dessus par les autres ! Je t’avais dit que je n’en voulais pas, mais comme d’habitude tu n’as rien voulu entendre. Je vais te dire, j’en ai ras-le-bol, par dessus la tête, je ne veux plus entendre parler d’elle. Débrouilles-toi pour trouver quelqu’un pour s’en occuper, je ne veux plus la voir ici.
- Mais…
- Soit tu t’en débarrasses soit je me barre de cette maison.
- …
°-°-°
Comme tous les soirs après les cours, assise sur le rebord du toit de l’immeuble, elle regardait la rue commerçante en contrebas en grignotant le reste de son sandwich du midi. Comme tous les soirs elle notait mentalement les détails, repérant les gens, leurs habitudes, qui rentrait du travail, qui faisait des achats, de quoi, en quelle quantité, à quel magasin…. Rentrer chez elle ne la tentait pas du tout, quoi que sa mère soit un sujet d’étude à elle seule. Elle pouvait dire rien qu’à la regarder à quoi elle pensait. Si elle ne la regardait pas dans les yeux c’est qu’elle avait encore tenté de recontacter son père, ou avait trop bu, et surement les deux. Si elle avait l’air d’être pressée ça voulait dire « J’ai invité un ami ce soir, tu ferais mieux d’aller voir un film au cinéma », et ça se traduisait par « Ne t’avises pas de rentrer ».
°-°-°
- Eh Thémis, il paraît que tu peux deviner des choses sur les gens sans les connaître ? Vas y vas y dis-moi des choses sur moi !
Un attroupement s’était formé autour de sa table.
- Tu me prends pour une abrutie.
- Hein ?
- Tu me prends pour une abrutie. Tu me demandes de deviner des choses sur toi, mais tout ce que tu vas faire après c’est raconter partout que j’ai fouillé dans ta vie privée pour te ridiculiser en public. Si ça tu voulais vraiment une preuve que je peux faire ce que tu clames que je sais faire, tu trouverais quelqu’un que je n’aurai aucun moyen de connaître. Mais si tu tiens vraiment à ce que je te dise quelque chose, la prochaine fois que tu as un chien donnes lui à boire, ça lui évitera de crever lamentablement sur le tapis du salon.
Elle se leva sous le regard ahuri des autres élèves, ferma son livre et sorti de la salle en tournant le dos aux rumeurs :
- Ton chien est mort ?
- …
- C’est vrai ce qu’elle a dit ?
- Comment elle pouvait le savoir ?
- Je ne sais pas, il est mort ce matin, je n’en ai parlé à personne…
Ah, c’était vrai ? Mince, encore. Elle ne savait pas pourquoi lorsqu’elle disait des choses comme ça sans y réfléchir ça se révélait exact mais ça lui arrivait de plus en plus souvent. Elle allait devoir faire attention à ce que ça ne se reproduise plus, elle n’était déjà pas franchement appréciée ici.
°-°-°
Il faisait nuit quand elle sorti de la bibliothèque du lycée. Elle longea les salles de TP puis sorti par la porte donnant sur les terrains de sport, qu’elle traversa à la lumière de la Terre. Elle tourna en direction du portail après les vestiaires, et prit le chemin de chez elle. Elle passait par la rue résidentielle du quartier lors qu’on lui mit la main sur la bouche et qu’on la tira dans un coin sombre.
- Thémis c’est ça ? Dit une ombre plus grande qu’elle.
Elle opina de la tête, incapable de se débarrasser de la main qui l’étouffait presque et de l’emprise de la personne qui lui retournait le bras pour l’empêcher de bouger.
- On a un problème à régler. Si jamais tu cries, je déciderai surement de régler notre problème définitivement, je suis sur que tu vois ce que je veux dire.
Nouvel acquiescement de la tête. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait mais quelque chose lui disait qu’il valait mieux qu’elle se tienne tranquille, au moins pour l’instant.
- Bien, Jo, lâches la, qu’elle puisse répondre aux questions.
La prise sur son bras se relâcha légèrement, et la main sur son visage disparut.
- Qui te fournit ?
- Qui me quoi ? Je ne comprends pas …
Douleur dans le bras tenu derrière elle.
- C’est vrai, fournit quoi ? Je ne comprends pas… aie arrêtez.
- Ne joues pas à la maline avec nous. On sait que tu prends du Halex. On a entendu tes exploits. Comment pourrais-tu faire ça sans drogue ? Allez crache le morceau, on veut juste discuter avec ton dealer lui faire comprendre que ici c’est nous qui avons le monopole. On pourra toujours t’en vendre après.
- Mais je ne prends rien. Je sais pas de quoi vous parlez, je vous jure !
L’ombre agrippa ses cheveux, tira sa tête en avant et passa la main sur sa nuque à la recherche de quelque chose.
- Et ça c’est qu… Ben ? Mat, ramènes de la lumière, tout de suite.
Une autre ombre bougea et un briquet s’alluma au dessus d’elle.
- Elle a pas de marque ?
- Bizarre ça, si elle se piquait yaurait forcément une trace.
- Je vous ai dit que je prends rien, lâchez-moi !
- Mais bien sur. Et tu es quoi, médium ?
- Je sais pas, je devine c’est tout. C’est facile les gens laissent plein d’indices sans faire attention quand ils parlent ou selon là façon dont ils se comportent…
- On ne peut pas tout deviner en observant.
- Je vous dis que je ne sais pas comment je fais j’ai toujours eu un don pour savoir à quoi pensaient les gens, j’y peut rien…
- Ah oui ? Et à quoi je pense ?
- Vous pensez que celui qui vous a filé le tuyau est un connard et que il va devoir réapprendre le métier. Et vous ne comprenez pas comment j’ai fait pour le savoir.
- C’est vrai boss ?
- Ta gueule Jo. Lâches-la. Lâches-la j’ai dit. Toi je ne sais pas comment tu fais ça mais visiblement on a fait erreur. Casses-toi, vite, et ne t’avises pas de parler, tu le regretterais.
- Le Halex c’est cette drogue qui augmente les capacités mentales ?
- Qu’est-ce que j’ai dit, dégage d’ici et en vitesse avant que je ne change d’avis.
- J’en veux. C’est combien ?
- HAHAHAHAHAH. T’es drôle toi ! Tu crois vraiment que tu as les moyens de t’en payer ? Vu la tête que tu as tu pourrais même pas t’acheter de la flotte ! AHAHAHAH. Allez file.
- Et si je travaille pour vous ? Vous avez besoin d’un bon informateur non ?
- Bon et qu’est ce qui me dit que tu n’essaies pas de me rouler ? Que tu vas pas nous dénoncer ?
- Si je voulais vous dénoncer je serais partie tout à l’heure quand j’en avais l’opportunité. J’avais tous les renseignements qu’il me fallait. Jonathan, surnommé Jo, un mètre quatre vingt neuf, environ quatre vingt dix kilos de muscles, type caucasien, originaire d’ici, trente ans. Mattéo, ou Mat, 25 ans, un mètre quatre vingt, soixante cinq kilos, profil asiatique, originaire d’ici. Et vous, je n’ai pas le nom, mais vous êtes de type européen, mesurez un mètre soixante quinze pour environ quatre vingt cinq kilos, d’après votre façon de parler vous êtes originaire de la Terre et vous avez travaillé dans un domaine ouvrier, peut-être ferronnerie vu l’état de vos mains, ou maçon…
- Bon ça suffit…. Reviens ici demain à la même heure et on te trouvera du travail.
°-°-°
Elle était seule dans le petit appartement miteux, sa mère étant à la réunion hebdomadaire de son groupe de discussion. Elle était seule, assise en tailleur au milieu de son matelas posé à même le sol, seule avec cette fiole dans les mains. Elle la leva à hauteur de ses yeux et observa les jeux de lumières au travers le liquide translucide rouge. On lui avait aussi donné une seringue, posée sur les draps à côté d’elle. Avec un trait fait au marqueur rouge au premier tiers. Le patron lui avait dit que dépasser ce trait c’était du suicide. Et elle savait qu’il ne rigolait pas.
La bouilloire siffla dans le coin de la pièce. Elle se leva, versa une partie de l’eau brulante dans un bol, y mit la seringue et ferma de bol avec du papier aluminium. Puis elle versa l’autre partie de l’eau dans un pot de confiture propre et le ferma hermétiquement. Elle avait bien réfléchi. Il était hors de question de se tuer en essayant le produit. Elle allait le diluer. Au moins pour le premier essai. On ne se tue pas avec son futur outil de travail.
Lorsque l’eau du pot eut refroidi elle piqua la seringue à l’envers dans la fiole, comme elle les avait vu faire, et la remplit un peu. Puis elle compléta avec de l’eau jusqu’au trait rouge. Elle retourna plusieurs fois la seringue jusqu’à ce que le rouge éclairci soit bien réparti.
Elle passa une main sur sa nuque, à la recherche du point d’injection, comme Mat le lui avait montré, puis elle serra les dents et piqua la seringue dans la peau.
Etonnamment elle ne sentait presque rien. Elle ne tremblait pas. Le piston buta au bout de la seringue qu’elle reposa sur le sol.
Elle se leva pour retourner sur le lit, mais une fois debout elle perdit tout tonus musculaire et ses jambes se dérobèrent sous elle. La tête lui tournait. Elle commençait à sentir la douleur au niveau de la piqure sur sa nuque. En fait elle sentait même la dilatation des vaisseaux au fur et à mesure que l’injection se répandait dans les tissus. Elle sentait les battements de son cœur comme si elle était accrochée à la surface de l’organe, ballotée dans tous les sens lors des contractions. La douleur d’anciennes blessures se réveilla un peu partout, et elle prit conscience des micros courants d’air à la surface de sa peau, et des accros du parquet sous elle. Et puis soudain ce fut le brouhaha. Elle pouvait entendre les pensées de tous les occupants de l’immeuble, depuis le voisin du dessus qui était en train de mentir à sa femme au sujet de ses occupations nocturnes, jusqu’au gardien, dans sa loge à cinquante mètres de là, qui cherchait INTERESSANTES en onze lettres. Même le chient du passant dans la rue en contre bas, perturbé par leur changement d’itinéraire. Elle avait la sensation que sa tête allait exploser sous la pression de toutes les informations arrivant d’un seul coup. Faire le tri lui était impossible, elle savait tout. Une impression de toute puissance la grisait.
°-°-°
- Allez viens, ne fais pas ta rabat-joie !
- Laisse moi Mat, je travaille là.
- Tu pourras faire ça plus tard, le patron a dit que tu pouvais laisser cette histoire et venir profiter avec nous.
- Pourquoi tu ne dis pas que tu as supplié le chef pour que je puisse venir parce que tu as envie de me voir alors que tu sais je le sais ? Ah ok, parce que tu trouves ça drôle.
- Parce que je trouve ça drôle. Eh fais pas ça c’est fair-play ! Je sais pas lire dans les pensées moi. Allez viens on vient de la recevoir, c’est un nouveau procédé de purif. Ça doit être génial. Viens on en a pas pour toute la journée.
- Bon d’accord mais après je ne veux plus entendre parler de toi de tout l’après midi. Si je n’ai pas repéré notre mec demain on est dans la merde. On a besoin de cet argent.
Il la précéda dans l’escalier menant à la cave qui leur servait d’entrepôt et frappa à la porte.
- PUTAIN MAT COMBIEN DE FOIS FAUDRA TE DIRE QUE SI IL Y A UN VERROU BIOMETRIQUE C’EST POUR QUE TU L’UTILISES. ALORS SCANNE MOI TA SALE FACE.
Mat mit son visage dans le masque de reconnaissance et la porte coulissa.
- Thémis pourquoi tu lui as pas dit de le faire ?
- Parce que je trouve ça drôle.
- C’est pas drôle. On risque de se faire repérer si vous nous obligez à gueuler à chaque fois que vous voulez rentrer.
- D’accord, d’accord, on y pensera la prochaine fois.
Mat s’assit par terre en tailleur sur le sol et elle s’assit à côté.
- Alors c’est ça la nouvelle purif ? Il a l’air plus clair. C’est la même dose ?
- Oui c’est la même dose. Je les ai achetés à K il m’a fait un prix ça vient des entrepôts d’Agora.
- On l’essaie alors ?
- Non pas on, je.
- Oh allez boss laisse nous essayer aussi on a bien bossé récemment on a bien droit de s’amuser un peu.
- Vous êtes chiants. Ok, on essaie. Mais après vous me choppez l’autre enfoiré qui s’est barré avec notre fric, et fissa.
Il fit passer une boite de fioles rouges et une boite de seringues stériles et chacun se servit. Elle piqua la seringue dans le cathéter qu’elle s’était fait implanter quelques semaines auparavant, vida son contenu et la reposa au sol.
- N’empêche c’est vachement pratique ton truc Thémis je devrai faire la même chose…
La fin de sa pensée fut noyée par la vague de toutes les pensées des gens dans un rayon de deux cent mètres. Elle se dit qu’elle avait encore progressé. Ou alors c’est que le nouveau processus de purification était vraiment efficace et que les effets n’étaient plus diminués par les résidus des autres produits.
Soudain elle remarqua que son champ d’action continuait d’augmenter à toute vitesse, la noyant sous le flot d’informations. Elle sentait le sang battre à ses tempes avec une telle force qu’elle ferma les yeux de peur qu’ils ne giclent de leur orbite. Ce n’était pas normal. Elle n’arrivait plus à faire la différence entre les pensées des autres et les siennes, entre la douleur grandissante dans sa tête, celle des autres occupants de la pièce ou celle de cet oisillon tombé du nid et agonisant sur le bitume du parking sud. Toutes ses terminaisons nerveuses étaient en feu, propageant l’incendie jusqu’à son cerveau qui s’embrasa à son tour. Les battements de son cœur devinrent irrégulier et sa respiration hasardeuse. Elle lutta pour rassembler ses esprits mais sans grand succès. Elle ne pouvait pas mourir ici dans ce trou. Elle ne pouvait pas. Elle se raccrocha à cette idée de toute la force mentale qui lui restait. Puis soudain plus rien.
Rien. Aucune sensation. Aucune odeur. Aucun bruit. Aucune pensée extérieure. Le vide total. Elle ouvrit les yeux mais ne trouva que du noir. Pourtant elle était certaine que la lumière aurait du être allumée. Elle déplaça sa main sur le sol mais sans le sentir. Elle ne pouvait juste pas aller plus bas. Elle tenta d’appeler Mat mais ne s’entendit pas parler. Doucement elle se remit dans ce qu’elle pensait être la position assise et tenta de se calmer.
Au bout d’un moment ses sens revinrent progressivement, en même temps qu’une douleur lancinante dans sa tête et le long de sa colonne vertébrale. Le noir que lui transmettaient ses yeux vira au gris de plus en plus clair, et elle put entendre les bruits comme étouffés et lointains. Elle remarqua qu’elle n’était pas en réalité assise mais sur le dos avec les pieds sur le mur et se redressa.
Ce n’est lorsqu’elle reprit un peu mieux ses esprits qu’elle remarqua que les deux autres étaient toujours au sol, inconscients. N’arrivant toujours pas à se lever elle se traina jusqu’à Mat. Elle prit son pouls. Normal. Alors pourquoi ne sentait-elle aucune pensée, aucune activité cérébrale ? Elle jeta un œil au chef, dans le même état.
- Eh Mat debout.
Sa voix lui semblait lointaine mais elle ne savait pas si c’était encore un effet secondaire de la drogue ou si elle n’osait pas parler fort de peur de réaliser la situation.
- Debout, c’est pas drôle !
Elle prit sa main la secoua sans rencontrer plus de résistance que si elle l’avait fait avec une poupée de chiffon.
- Allez…
°-°-°
- Par ici Madame.
- …
- C’est bien elle ?
- … oui…
- Je suis désolé… Nous l’avons retrouvée aux entrepôts. C’était déjà trop tard.
- …
- Vous… saviez qu’elle se droguait ?
- … Non. Vous savez c’est la première fois que je la vois depuis plus de deux ans… et elle est morte…
- Il faut que vous soyez courageuse. Venez avec moi nous devons remplir les papiers…
- …
- Tenez, vous devez signer ici… et là …
- C’est quoi ?
- L’avis de décès. Et le certificat de reconnaissance du corps.
- Ah…
- Voilà, merci. Tenez servez vous un café je vais faire des photocopies pour que vous ayez un exemplaire pour l’assurance.
-…
°-°-°
Bon, il ne lui restait plus qu’à attendre le bon moment pour sortir de ce sac de plastique et retourner à ses occupations… Si seulement le mal de crane pouvait diminuer. Elle avait l’impression d’avoir une vis qui taraudait son cerveau de l’intérieur. Elle devait d’abord sortir avant que son plan ne vire à la catastrophe. Et après dormir pour oublier le lancinement dans sa tête… et le visage de sa mère, les larmes sur ses joues.


♣ Joueur/Joueuse ♣

• Prénom / Pseudonyme : Daren
• Âge : Comme disent les mots fléchés, secret de dame =)
• Serez vous actif ? 7/8
• Comment avez-vous connu le forum ? Je sais tout :p
• Quelque chose à ajouter ? Négatif Tu es une mite en pull-over ? >=3
• Avez-vous lu le règlement ? I’ll never rust ‘cause I’m not made of Iron, so i’ll say instead ‘let the Force be with me’
C'est good. Mais Ryde dit : La rouille est déjà sur toi. Tu ne peux stopper son avancée. :p


Dernière édition par Daren Kaisha le Mer 9 Juin - 20:26, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Daren Kaisha   Daren Kaisha EmptyDim 25 Avr - 14:13

=D
* Court partout en chantant Indo*
Bon, sinon, des commentaires ?

PS: J'ai retrouvé des fautes d'orthographe encore -_-
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MessageSujet: Re: Daren Kaisha   Daren Kaisha EmptyDim 25 Avr - 23:07

Bon !
J'ai tout bien lu, et voici donc mon point de vue :
• Pour les fautes, j'en avais croisé quelques unes aussi, mais apparemment, tu les as trouvées ! :p
• Pour la fiche dans son ensemble : Il ne me semble pas avoir vu de problème, et comme d'hab, c'est bien écrit n_n
Juste : ça aurait été bien que tu développe un peu sa vie après l'overdose, peut-être. Après, j'avoue, je ne suis pas très au courant de ce qui a été décidé à propos de tes diverses identités, alors je préfère laisser Ryde et Elliot réagir à ce sujet =3

Voilà voilà ♥️
Pour les fautes, qu'il en reste ou pas, c'pas bien grave, je pense, pas la peine de se casser la tête à courir après >:3
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MessageSujet: Re: Daren Kaisha   Daren Kaisha EmptyDim 25 Avr - 23:12

Pour après l'overdose j'ai fait exprès de pas détailler. Parce que après personne ne sait, vu que tous ceux qui la connaissaient vraiment avant son morts (Sa mère et la bande de dealers).
Après je voulais laisser à l'imagination de chacun, sur la base que j'ai laissé à savoir qu'elle était déjà plus ou moins médium à la base (même si c'est dû en partie à un sens du détail plus que poussé), et qu'il est fait mention qu'elle progresse. Plus les effets de l'overdose en tant que telle =)
Et justement le premier paragraphe n'est pas aujourd'hui mais au début de sa 'carrière' en tant qu'informatrice.
Enfin je suis pas contre rajouter un paragraphe je dois juste trouver l'inspiration XD
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MessageSujet: Re: Daren Kaisha   Daren Kaisha EmptyLun 26 Avr - 1:29

*court après Daren en chantant Indo aussi*

Bon. Techniquement, j'pense que laisser comme ça, c'est très bien ^w^

Mais ! J'ai eu une idée *w* Oui, je sais, j'suis pas sensé avoir des idée pour les persos des autres. Mais bon. Juste : en fait, Thémis... On peut considérer qu'elle est morte ce jour-là. Et donc, c'pour ça que personne ne la connaît sous ce nom-là, mais sous celui de Daren o/ Et l'idée, ça serait de faire un pseudo-avis de décès, à la fin. Après, en fait, le seul truc qui pourrait manquer, c'est que nul part tu ne dis qu'elle a changé de nom '_' Mais j'vois pas trop ou tu pourrais glisser ça, alors...

Enfin, bref. C'est qu'une idée, tout ça. Donc, t'peux aussi bien t'en tenir à ça, c'est absolument parfait >:3 Et comme dit Queen, toujours aussi bien écrit !
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MessageSujet: Re: Daren Kaisha   Daren Kaisha EmptyLun 26 Avr - 8:24

AAhh c'est pas mal comme idée =D
Bon je vais y cogiter mais cette semaine je suis vraiment charrette je sais pas si j'aurai le temps de l'écrire^^
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MessageSujet: Re: Daren Kaisha   Daren Kaisha EmptySam 12 Juin - 18:23

Yeah ! o/ Bon, puisque tout est bouclé, on peut considérer que tu est validée *sort le champagne*

J'm'occupe de suite de te placer dans le groupe approprié et de déplacer ta fiche =)
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MessageSujet: Re: Daren Kaisha   Daren Kaisha EmptyDim 13 Juin - 11:49

Yattaaaa !
* Cours partout en agitant les bras *
Eh en parlant vous savez quoi ? =D
On a trouvé notre appart pour l'an prochain *w*
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